Maison à vendre à Cergy (95000) - Val-d'Oise

• 233 m²
• 4383 m²
• 6 pièces
• 4 chambres
• 4 salles de bains

* les mesures en m² sont citées ici à titre indicatif

Au cœur du village de Ham, cette élégante maison de maître de 233 m², bâtie en 1850 et édifiée sur un jardin arboré de 4.383 m², offre un cadre de vie chaleureux.

Dès l’entrée, habillée d’un sol à cabochons en pierre de Saumur et marbre Noir Fin de Belgique, vous serez séduit par le cachet des lieux. Le vaste salon 31,9m², baigné de lumière, offre un parquet rare en bois de citronnier et de violette de Madagascar, témoignant du savoir-faire d’ébéniste du propriétaire. Une salle à manger de 32,3 m² et une cuisine de 18,3 m² complètent cet espace de réception.

Répartie sur trois niveaux, la maison comprend quatre grandes chambres de 18 à 27m2, disposant chacune de sa propre salle d’eau ou salle de bain.

La façade orientée plein sud assure une belle luminosité et une ouverture sur le jardin arboré.

La maison dispose également d’une cave voûtée avec chaufferie neuve.

Veuillez nous contacter pour l'album photo complet de la propriété (17 pages) + les plans. Le parc abrite un magnifique Pavillon de Chasse ( 11,48 m²). Son intérieur avec ses boiseries d’origine et son toit en tuiles de bois contribuent au charme de ce véritable petit écrin.
Dans le passé avant son déplacement l’équipage du prince Murât se réunissait au pavillon. Le maréchal Joachim Murat (1767-1815) fut fait 1er prince Murat en 1804, son épouse était Caroline Bonaparte (1782-1839) sœur de Napoléon 1er. La maison Murat régna sur le Royaume de Naples (1808-1815). Le titre de prince Murat a été porté par l'ensemble des descendants en ligne masculine et légitime de Joachim Murat. L'intérieur est confortable et dispose d'une salle de bain avec douche à l'italienne. Idéale comme chambre d'appoint lors de grandes réunions de famille, elle offre une expérience unique à vos invités.

• Transports : La propriété est bien desservie. Vous avez accès facilement au RER A grâce à plusieurs gares proches. Depuis la gare de Neuville-Université, rejoignez Paris en 30 minutes.

• Commerces et services de proximité : À quelques minutes, vous trouverez l’ensemble des commodités essentielles : boulangeries, pharmacies, supermarchés, banques et restaurants.

• Centres commerciaux majeurs : Le centre commercial Les Trois Fontaines, l’un des plus importants de la ville avec plus de 150 boutiques (mode, maison, électroménager, etc.), ainsi que des enseignes nationales (FNAC, Auchan, etc.), se trouve à proximité.

• Cadre de vie : Le secteur est résidentiel, calme, avec de beaux espaces verts.

Le village de Ham, face au port sur l'autre rive de l'Oise, a une atmosphère chaleureuse et préservée. Avec ses ruelles pittoresques et ses anciennes bâtisses en pierre calcaire, ce quartier a su conserver tout le charme d’un village, offrant à proximité des commerces, des restaurants conviviaux, un marché réputé pour ses produits frais ainsi que plusieurs écoles et services publics. Entre tradition et modernité, le village de Ham offre un cadre résidentiel recherché où il fait bon vivre, tout en restant parfaitement connecté au reste de l’agglomération et à Paris.

DÉTAILS SUR LE DOMAINE ET LES LOTIS VOISINS
La propriété a été acquise par le grand-père du propriétaire en 1926. Ce dernier, ébéniste, y vit depuis 1987 (47 ans). Retraité, il vend les lots A et D afin de mener une vie moins stressante tout en conservant son atelier et sa maison sur les lots B, C, E et F. Elle aurait été construite sur l'emplacement d'un ancien château. Le domaine est entouré d'un ancien mur d'enceinte. Pour le protéger des intempéries, on utilisait alors de la meulière, réputée pour sa robustesse, pour la moitié inférieure au plus près du sol, et de la pierre de taille en pierre calcaire, plus noble mais plus fragile, pour la moitié supérieure. Il est partiellement classé mur remarquable.

Le rez-de-chaussée de la maison est surélevé de cinq marches. Les jardins du domaine n'ont pas été inondés depuis 1910. Cependant, les parties basses du village de Ham, situées près de la rivière, sont sujettes aux inondations.

HISTOIRE LOCALE
Le village de Ham est situé à 4,8 km de Pontoise. Il se trouve au cœur du dernier grand méandre de l'Oise avant sa confluence avec la Seine.

Pontoise fut acquise par Philippe Ier en 1064 et devint la capitale du Vexin français. En 1188, Philippe Auguste accorda à la ville une charte municipale, en échange de laquelle les bourgeois se chargeaient de l'entretien des remparts. Pontoise devient une ville commerciale et industrielle, avec l'implantation de nombreux moulins, notamment des moulins à blé, des tanneries pour le traitement du cuir et des foulons pour les draps. La prospérité de son commerce et de son industrie attira bourgeois et financiers étrangers, Juifs, Lombards et Anglais. Ce fut une période de développement pour toute l'Europe. Elle joua un rôle important dans la guerre de Cent Ans (1337-1453) et tomba deux fois aux mains des Anglais dans la première moitié du XVe siècle.

En longeant la rue de Féculerie jusqu'aux anciennes écuries voisines, on peut apercevoir une meurtrière dans l'épais mur de calcaire, semblable à celles de l'autre côté de la rivière dans les murs de la maison des moines : au 2, rue des Blanchards, Jouy-la-Fontaine, ancienne maison dîmière, vendue par le cardinal de Bouillon en 1685. Ham constituait une position défensive stratégique en aval de Pontoise. Ce secteur était certainement fortifié et il est probable qu'un petit château fort s'y trouvait, car le propriétaire a découvert les fondations d'un grand mur en creusant une tranchée.

Jusqu'au XlXe siecle, Ham était une petit village agricole typique du Vexin. Au Xlle siecle, les moines cisterciens de l'abbaye voisine de Saint-Martin de Pointoise possédaient une grande partie des vignobles sur les coteaux de l'Oise. La pierre calcaire utilisé pour les murs locaux vient probablement de Carrieres -sous-Poissy. Les carrieres de calcaire ont joué un rôle important dans l'histoire de la région du 17e au 19e siècle. Elles fournissaient la région notamment Versailles et Paris de beau calcaire, également connu sous le nom de Pierre de Paris. La pierre était remontée par flottage depuis les ports de carrières pour construire les façades hausmanniennes, les carrières situées sous Paris étant épuisées. Origines possibles du boom des champignons de Paris :- On raconte qu'un officier de l'Empereur Napoleon vers 1814, réfugié dans une carrière abandonnée où l'on avait déversé de grandes quantités de crottin de cheval, découvrit une providentielle récolte de champignons qui lui permit de survivre. Au milieu du XIXe siècle, l'horticulteur Chambry a l'idée d'utiliser les galeries vides des carrières abandonnées autour de la capitale pour y cultiver des champignons. L'activité se répand rapidement parmi les maraîchers. En 1893, on compte 236 champignonnières dans le seul département de la Seine.

Entre 1912 et 1934 il y avait une ligne de chemin de fer entre Poissy et Pontoise, qui approvisionnait Paris en fruits, légumes et vins en provenance de Cergy, Jouy-le-Moutier et des communes environnantes, en 2024 elle a été transformée en voie verte.
------
Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur le site Géorisques : https://www.georisques.gouv.fr